Côté judo

Une pluie d’ippons à l’AccorHotels Arena

Paris – février 2020

Les projecteurs étaient braqués sur la capitale à l’occasion de la 46eme édition du Paris Grand Slam, le plus grand tournoi international de judo au monde.

C’est face à plus de 26 000 spectateurs que les 720 meilleurs judokas internationaux, venus des quatre coins du monde, se sont affrontés sur les tatamis de l’AccorHotels Arena (Paris – 12e), ces 8 et 9 février, pour une compétition de très haut niveau.

Le Crédit Agricole, fier d’accompagner le judo français –

Convaincu que le sport est un formidable vecteur de lien social et une véritable « École de la vie », le Crédit Agricole soutient de nombreux clubs et associations qui font vivre le sport et ses valeurs éducatives partout en France.

Mais cette fois, le Crédit Agricole a décidé d’aller encore plus loin dans son engagement en devenant le partenaire officiel de la Fédération Française de Judo et Disciplines Associées (FFJDA) et du Paris Grand Slam depuis 2017.

Cette collaboration est l’occasion pour le Crédit Agricole, d’accentuer sa posture d’acteur engagé dans l’une des disciplines sportives préférées des français. Ce partenariat renouvelle également son intérêt pour un sport attaché à des valeurs fondamentales telles que le respect, la fidélité et la sincérité incarnées par des champions de premier rang comme Teddy Riner, multi-champion du monde et ambassadeur des engagements sportifs du groupe.

– L’histoire du Paris Grand Slam –

A sa création en 1971, le Tournoi de Paris se déroule au Stade Pierre de Coubertin et n’oppose que les combattants masculins de 5 catégories. En 1979, le nombre de catégories changent pour passer à 7. Les féminines ne font leur entrée dans la compétition qu’en 1988.

En 2002, il devient le Tournoi de Paris Ile-de-France, et depuis 2009, c’est le premier Grand Slam disputé dans le cadre du nouveau programme des rencontres de la Fédération Internationale de Judo. Une compétition très importante puisqu’elle permet, en fonction des résultats, de récolter des points pour aller au Japon l’été prochain.

Cette 46ème édition du tournoi parisien pourrait être remémorée de bien des façons tant il s’est passé de choses pendant deux jours de compétition : un spectacle exceptionnel sur tous les tapis, une ambiance indescriptible, une finale 100 % française entre deux grandes amies, le retour d’une légende sur ses terres 7 ans après, et bien d’autres encore…

Avec six médailles, l’équipe de France de Judo s’est classée deuxième du tournoi Paris Grand Slam 2020.

 – La préparation pour Toyko est lancée –  

Venu sur le Paris Grand Slam pour lancer sa préparation, Teddy Riner – le porte-drapeau de l’équipe de France à de Rio de Janeiro – a vu son incroyable série de victoires s’arrêter à 154 après son revers dans le Golden Score face au Japonais, Kokoro Kageura. Teddy, double champion olympique en titre des poids lourds et décuple champion du monde (huit fois en +100 kg, deux fois en toutes catégories) n’avait plus été battu depuis le 13 septembre 2010.

C’est parfois dans la défaite que se forgent les plus grandes victoires. Touché, mais pas coulé, Teddy a préféré positiver après son échec : « Pour moi, l’objectif, je l’ai toujours dit, c’est Tokyo ».

Le double médaillé mondial des -90kg (2018 et 2019), Axel Clerget a apporté aux Bleus la seule médaille masculine du tournoi parisien. Il a pu mettre à profit son expérience et sa préparation physique et mentale pour décrocher sa place sur le podium. Une performance remarquée, d’autant qu’il a combattu blessé.

– Les Bleues régalent –

Avec cinq médailles dont trois en or, le bilan statistique de l’équipe féminine se situe dans le haut du panier sur les dernières années.

Quelques heures après l’élimination surprise de Teddy Riner, Madeleine Malonga (-78 kg) et Romane Dicko (+78kg) ont conquis l’or devant un public béat par le spectacle proposé.

A tout juste 20 ans, Romane Dicko a marqué le tournoi de son empreinte. Déjà titrée pour son premier tournoi de l’année à Tel-Aviv, la française s’est offerte son premier titre à Paris, devenant ainsi la 68e vainqueure dans l’histoire du Paris Grand Slam (Hommes et Femmes confondus).

Dans la catégorie des -78 kg, les Françaises ont également brillé. Trois d’entre elles ont atteint les demi-finales de la compétition. La logique a finalement été respectée puisque c’est Madeleine Malonga, championne du monde en titre, qui est montée sur la plus haute marche du podium, éliminant Audrey Tcheuméo en demies, puis sa grande copine Fanny-Estelle Posvite, sur et en dehors des tatamis, en finale.

Le samedi, la Française Clarisse Agbegnenou a surclassé ses adversaires en -63 kg et a remporté l’or au Grand Prix de Paris pour la sixième fois de sa carrière. Elle revient à hauteur de Céline Lebrun et à une longueur du record de Lucie Decosse (7 titres)

La tête d’affiche française, quadruple championne du monde de sa catégorie, a tenu son rang. Face à la Japonaise Nami Nebekura, celle qui avait mis fin à son invincibilité de deux ans en décembre dernier, Clarisse a rectifié le tir en s’imposant en finale par ippon à 13 secondes de la fin du temps réglementaire du combat.

Parmi les autres tricolores engagées, seule Mélanie Clément est parvenue à décrocher la médaille de bronze, dans la catégorie des moins de 48 kg, pour s’offrir son premier podium devant le public parisien. Son immense bonheur contraste avec la peine et la déception de Shirine Boukli (-48 kg) et de Sarah-Léonie Cysique (-57kg). Toutes deux qualifiées en demi-finales, elles ont tour à tour butté sur deux championnes du monde en titre.

Le moins que l’on puisse dire c’est qu’il fallait accrocher ses ceintures… de judo !

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