Côté judo

Mondiaux de Tashkent : l’heure de briller

C’est une équipe de France à la fois rajeunie, pleine de promesses et ambitieuse, qui disputera les championnats du monde à Tashkent (Ouzbékistan) du 6 au 13 octobre.

Le point commun de Romain Valadier-Picard, Joan-Benjamin Gaba, Alexis Mathieu, Kenny Liveze, Manon Deketer, Romane Dicko ou encore Joseph Terhec ? Ils sont les sept Français – parmi les dix-huit sélectionnés – qui découvriront le frisson d’une première participation aux championnats du monde en individuel. Le résultat d’un nouveau cycle après les JO de Tokyo, notamment autour de l’équipe masculine, avec une jeune génération qui n’a pas envie d’attendre son tour. Tous ont une carte à jouer, dans un groupe masculin emmené par l’expérience de Walide Khyar (-66kg) et Benjamin Axus (-73kg), où l’on surveillera notamment Kenny Liveze (-100kg), vingt ans et tout juste champion du monde juniors. Une occasion de marquer l’histoire – un triplé cadets/juniors/seniors serait historique pour un combattant tricolore – qu’il faudra évidemment aller chercher face à une rude concurrence, même si c’est surtout du côté des féminines que les médailles sont attendues. Si Clarisse Agbegnenou, en reprise, se sera pas du rendez-vous, l’équipe féminine a encore les moyens de frapper fort avec Shirine Boukli (-48kg), double championne d’Europe, Amandine Buchard (-52kg) et Sarah-Léonie Cysique (-57kg), toutes les deux vice championnes olympiques, les championnes du monde 2019 Marie-Ève Gahié (-70kg) et Madeleine Malonga (-78kg), sans oublier Romane Dicko, triple championne d’Europe en titre à seulement vingt-trois ans et médaillée olympique individuelle, alors même que Julia Tolofua enchaîne les performances dans la même catégorie des +78kg.  Du très solide.

Les qualifications olympiques ont débuté

À un peu moins de deux ans de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques, Paris sera déjà dans toutes les têtes. Pour gagner sa place face à la concurrence française évidemment, mais aussi pour marquer des points à la ranking list mondiale. En effet, rappelons que si la France, en tant que pays organisateur, comptera un sélectionné par catégorie de poids, il s’agit d’être bien classé au printemps 2024 pour s’offrir le meilleur tirage au sort possible. Alors que la moitié des quatorze champions olympiques de Tokyo ne se rendront pas en Ouzbékistan cette semaine, à l’image de la star japonaise Shohei Ono (-73kg), ce championnat s’annonce très ouvert.

La vibration du par équipes

La passe de quatre ? Championne d’Europe juniors par équipe mixtes il y a quelques jours, après être devenue championne du monde juniors au cours de l’été, la France figurera encore parmi les favorites de la compétition par équipes programmée le dernier jour de la compétition, jeudi 13 octobre. L’occasion de poursuivre la belle série, débutée à Tokyo par le fabuleux titre olympique par équipes mixtes… Sans les leaders Teddy Riner et Clarisse Agbegnenou, le challenge s’annonce relevé, mais réalisable.

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