Côté judo

Championnats du monde – Margaux Pinot sacrée, six médailles pour les Bleus

Dernier grand événement du circuit mondial avant les Jeux olympiques de Paris, ces championnats du monde 2024, organisés à Abou Dhabi, ont une nouvelle fois souri aux Français.

De nombreux pays, dont la France, avaient fait de ces championnats du monde une répétition générale avant l’événement planétaire de cet été en France. Parmi les dix-huit titulaires tricolores, la moitié était en effet déjà qualifiée pour les Jeux olympiques, dont quatre chez les féminines : Amandine Buchard (-52kg), Clarisse Agbegnenou (-63kg), Marie-Ève Gahié (-70kg) et Madeleine Malonga (-78kg). Chez les masculins, il ne manquait qu’Aurélien Diesse (-100kg) et Teddy Riner (+100kg), les cinq autres étaient en effet du voyage aux Émirats arabes unis : Luka Mkheidze (-60kg), Walide Khyar (-66kg), Joan-Benjamin Gaba (-73kg), Alpha Djalo (-81kg) et Maxime-Gaël NGayap Hambou (-90kg). Un rendez-vous planétaire très dense avec six cent cinquante-huit participants venus de cent sept pays différents !
Des championnats du monde dont la France repart avec cinq médailles individuelles, dont un titre, et une nouvelle médaille par équipes.

Une finale 100% française historique
C’est Amandine Buchard qui, dès le premier jour, a ouvert le compteur tricolore avec une nouvelle médaille de bronze, la cinquième de sa carrière ! Championne du monde en titre, Clarisse Agbegnenou a été surprise en quart de finale, mais la championne olympique de Tokyo s’est remobilisée pour aller chercher, elle aussi, le bronze. Sextuple championne du monde et double vice-championne du monde, elle a remporté, à Abou Dhabi, le seul métal qui manquait à ce jour à son immense palmarès.
En -70kg, la France a frappé un grand coup avec la première finale 100 % tricolore de l’histoire des championnats du monde seniors, entre Marie-Ève Gahié et Margaux Pinot ! C’est la seconde qui s’impose, devenant championne du monde pour la première fois de sa carrière, après le bronze de 2019. Gahié, sacrée cette année-là, s’adjuge de son côté sa troisième médaille mondiale. Enfin, en -78kg, Madeleine Malonga a terminé troisième de sa catégorie. Trois, comme le nombre de médailles planétaires que la vice championne olympique de Tokyo a désormais à son actif.

L’argent avant l’or par équipes ?
Cinq médailles féminines, mais aucune chez les masculins, handicapés par l’absence de Teddy Riner, qui avait décidé de faire l’impasse sur cet événement.
Des masculins qui surent pourtant se retrouver pour se sublimer lors de l’épreuve par équipes, avec une sixième finale consécutive au bout de la journée ! Une série exceptionnelle, une nouvelle fois contrariée par le Japon. Le Pays du Soleil Levant, comme les cinq fois précédentes, l’a en effet encore emporté (quatre victoires à une). Une belle médaille d’argent tout de même pour l’équipe tricolore qui compte bien confirmer l’exploit des JO de Tokyo en gardant le titre olympique à domicile dans deux mois. Le rendez-vous est déjà coché.

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