Jean-Philippe Nallet, le temps comme allié – En Auvergne Rhône Alpes
Voilà un homme qui sait ce que signifie se trouver au pied de la montagne. Il y a 10 ans, Jean-Philippe Nallet posait ses valises à Annecy, dans un club exsangue. Sa mission : faire de l’écurie haute-savoyarde une référence, rien que ça ! Pari tenu. Après l’avoir structuré le club, optimisé les classes sport-études et organisé des stages d’été – tout en continuant à entraîner – ce technicien de 49 ans n’a jamais cessé de gravir son sommet, sans se décourager. “J’aime anticiper les choses, ne pas subir”, disait-il récemment. Le FC Annecy fait figure désormais de modèle dans la région. Courage et patience ont été récompensés.
Ils entraînent dans la ville la plus froide de France ! – En Bourgogne Franche Comté
Ici, lorsqu’on se rend à l’entraînement, mieux vaut ne pas avoir oublié ses gants ou son bonnet. Depuis qu’elle a enregistré une température record de – 36,7°, le 13 janvier 1968, il y a tout juste 50 ans, la petite commune de Mouthe est surnommée la “petite Sibérie française” ! Pas de quoi décourager les oranges et noirs de l’équipe locale (D4) et leurs éducateurs (8 équipes), qui n’hésitent pas à braver le froid jusqu’à ce que la neige interdise toute pratique du football sur le terrain municipal… “On se rabat alors sur le gymnase, 1 fois par semaine”, explique Stéphane Bonola, le correspondant de l’ASM. “Le reste du temps, certains font du ski de fond !”.
Kodjovi Obilalé, grand frère mais pas que – En Bretagne
C’était le 8 janvier 2010. Ce jour-là, la vie de Kodjovi Obilalé, gardien de la sélection du Togo, a basculé. Le bus transportant les “éperviers” est mitraillé. Bilan : 1 mort et 9 blessés. Parmi eux, le portier de la GSI Pontivy. Huit ans plus tard, ce rescapé aujourd’hui âgé de 33 ans utilise toujours des béquilles pour se déplacer. Son destin brisé, il aurait pu sombrer dans la déprime. Au lieu de ça, il s’investit depuis 2013 au sein de l’association “Remise en jeu”, dans un rôle d’éducateur et de “grand frère”. Une structure qui permet chaque année à une trentaine de jeunes naufragés de la société de suivre une formation, avec le football en fil rouge.
Rédaction par la revue Vestiaires